L'histoire de la France arabo-orientale commence dès le VIIe siècle, au moment des conquêtes arabes, et traverse treize siècles d'histoire de France, avec les présences de populations maghrébines, proche-orientales et ottomanes dans l'Hexagone. Ces présences ont contribué à bâtir l'histoire politique, culturelle, militaire, religieuse, artistique et économique de ce pays, de l'empire carolingien de Charlemagne à la République actuelle. Cette anthologie en raconte pas à pas le récit (oublié), en montre les images (inédites) et en souligne toutes les contradictions, du temps des « Sarrasins » à celui de la citoyenneté.
Retrace trois siècles de présence des Noirs en France de 1685 à 2011, sur la base de plus de 700 documents répartis dans plus de 150 fonds d'archives.
A la suite du tableau dressé en 2005 par La fracture coloniale, les auteurs proposent un prolongement français des postcolonial et subaltern studies, interrogent les enjeux culturels et les relations intercommunautaires aujourd'hui, expliquent les conflits de mémoire, questionnent les crises urbaines. Un tour d'horizon de la société française à l'épreuve des perspectives postcoloniales
Ouvrage rassemblant des documents photographiques montrant la participation des populations de l'empire aux deux guerres mondiales et à la vie économique de la France.
Toutes les identités et les destins se croisent dans ce Grand-Ouest (de Cherbourg à La Rochelle, de Nantes à Dreux, du Havre à Orléans, du Mans à Caen, de Brest à Tours, de Quimper à Rouen) qui connaîtra des flux migratoires. C'est par centaines de milliers qu'ils arrivent pour travailler ou combattre, s'installer en tant que réfugiés, rapatriés ou militants, ou bien s'intégrer et fonder une famille. Un siècle d'histoire aux milles facettes que l'on découvre avec des documents exceptionnels de cet album en images. (extrait de la quatrième de couverture)
En France, le XIXe siècle puis le XXe siècle ont été, génération après génération, une longue suite de conflits mémoriels qui ont permis à ce pays de faire entrer le passé dans le présent. C'est ce que montre cet ouvrage, réunissant historiens, politologues, anthropologues ou sociologues, en offrant un regard panoramique sur le rôle majeur joué dans ce controverses par les différents acteurs de la mémoire... (extrait de la quatrième de couverture).
Colonisation; Identité nationale
Paris, ville des libertés, est aussi, pendant plus d'un siècle, la capitale du deuxième empire colonial du monde. " Paris couleurs " nous invite à un voyage dans l'imaginaire attaché aux couleurs de l'empire dans la ville Lumière : le Noir, le Jaune et le Brun, correspondant à l'Africain, l'Asiatique et l'Arabe. Un imaginaire construit et véhiculé par le cinématographe mais qui a fini par tenir lieu de réalité pour nombre de métropolitains.
La colonisation est-elle consubstantielle de la République ou la partie visible d'une utopie universelle qui, dès lors qu'elle est confrontée au colonial, perdrait de sa "pureté" plus l'on s'éloignerait du centre (la métropole) et plus la couleur des populations placées théoriquement sous sa tutelle s'assombrirait ? Questions complexes et sans doute impossible à trancher clairement, questions qui ont le mérite, en tout cas, de poser nettement un problème qui a jusqu'alors été le plus souvent évité, parfois caricaturé, souvent minoré. Dans une brève contribution, il ne peut être question de prétendre proposer une synthèse, mais bien plutôt des pistes de réflexion en s'attachant spécifiquement à la période fondatrice du dernier tiers du XIXè siècle. (résumé de la revue)
À travers des centaines d'images qu'ils rassemblent ici, les auteurs nous font découvrir un siècle (1905-2005) d'histoire de Marseille et nous font voyager dans la mémoire de cette ville "cosmopolite", ouverte sur les cultures du monde dont le destin est construit, depuis des siècles, par des voyageurs, commerçants, hommes et femmes venus des quatre coins du monde : de l'Extrême-Orient, du Maghreb, du Levant, des Caraïbes et d'Afrique noire... Toutes les identités se croisent, toutes les contradictions prennent forme, tous les rêves s'annoncent dans cette "capitale de l'Empire colonial" qui va être le relais entre la métropole et les outre-mers pendant plusieurs décennies
Tout au long de trois décennies, amorcées par l'exposition coloniale de 1931, la République française s'immerge dans la culture impériale, s'engageant dans le système colonial et la répression, en totale opposition avec ses valeurs. Fruit de la collaboration d'historiens, d'écrivains et de l'Association pour la connaissance de l'Afrique contemporaine (Achac), cet ouvrage, second d'une trilogie, interroge la continuité de cet engagement colonial entre la IIIe, la IVe République et le régime de Vichy, en dépit du traumatisme de la Seconde Guerre mondiale et du processus violent de décolonisation. Les auteurs analysent la construction du mythe colonial, sa transmission par la propagande ainsi que l'impact de l'immigration africaine et maghrébine sur la société française. L'ouvrage est illustré de nombreuses reproductions d'affiches.
150 ans de présence de la Chine, de l'Indochine, du Japon... dans la capitale françaiseAu-delà des clichés et des fantasmes, la présence dans Paris de ceux que l'on désigne comme « Asiatiques » est multiple. Dans le regard des Parisiens, elle oscille en permanence entre invisibilité et invasion. Cet album est le récit en images, jusqu'alors largement ignoré, du Paris Asie. De quelques voyageurs en 1854 à plus d'un million de résidents en France en 2004, c'est à un incroyable récit qu'invitent les quarante-huit auteurs rassemblés pour ce livre. De Deng Xiaoping à Hô Chi Minh, du japonisme à la Croisière jaune, de Foujita à Zao Wou-Ki, du Péril jaune à la naissance de Chinatown... c'est 150 ans d'histoire aux mille et une facettes que l'on découvre. À travers les centaines d'images exceptionnelles retenues, on a le sentiment que Paris a été, et reste, l'étape essentielle d'une longue marche commencée au milieu du XIXe siècle... Le Paris Asie est le dernier volet d'une trilogie sur les migrations dans la capitale, dont les premiers récits sont Le Paris noir (2001) et Le Paris arabe (2003). (Présentation de l'éditeur)